samedi 4 août 2012

Yannick Vigouroux


© Yannick Vigouroux,
 « Courseulles-sur-Mer, Normandie, 14 juillet 2012 » 
de la série « Littoralités numériques »




Yannick Vigouroux est né en 1970. Diplômé de l’École Nationale Supérieure de la Photographie (Arles), photographe, critique d'art et historien de la photographie, il a publié plusieurs livres sur la photographie.  Co-fondateur du collectif Foto Povera en 2005, il a publié en même temps, avec Jean-Marie Baldner, Les Pratiques pauvres, du sténopé au téléphone mobile (CNDP / CRDP Créteil, Isthmes éditions). Les photographies de la série «  Littoralités  », réalisées à Lisbonne avec un box 6x9 cm, ont été publiées dans Naufragée (texte de Sylvain Estibal), aux éditions Thierry Magnier, en 2007.

 «  J'aime me promener avec ma box 6x9 cm parce que cet un appareil léger, inoffensif (j'aime l'idée que ce ne soit pas du matériel professionnel, ˝sérieux˝). Un tel boîtier ne possède pas de cellule pour mesurer la lumière, pas de diaphragme non plus. Je ne peux déclencher qu'au 1/50 s ou sur la pause B. Plus de contrôle possible donc ou presque, je dois me soumettre à la lumière existante me contenter de cadrer très approximativement dans le minuscule dépoli. Je fais des photos quand cela est possible ; j’ai le sentiment que, désormais, c'est en réalité le monde que je laisse entrer dans la boîte qui prend lui-même l'image. De ce parti pris de lâcher prise résultent ces vues intemporelles et immatérielles. Je ne crois pas à la ˝vérité˝ du document. Selon moi, le document ment toujours, l'imaginaire jamais.  »
  
 Après vingt ans de pratique argentique, il explore désormais les nouveaux territoires artistiques que proposent les téléphones mobiles et les sténopés numériques. Il vient de publier avec Christian Gattinoni La photographie ancienne (1839-1918) aux Nouvelles Éditions Scala, et prépare, dans la même collection La photographie moderne (parution en 2013) et, avec Xavier Martel, La photographie japonaise, des origines à nos jours (parution en 2014).




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